Le chaga : un champignon médicinal aux mille vertus


Gagnant en popularité à travers le monde depuis quelques années le chaga, portant le nom scientifique
« Inonotus obliquus », pousse normalement sur les bouleaux des régions plus froides de l’hémisphère nord. On retrouve donc ce précieux champignon dans nos forêts du Québec. Il est surtout reconnu pour sa valeur nutritionnelle très élevée. Coup d’œil sur les propriétés et sur la production de ce produit forestier non ligneux.


 

Le Diamant de la Forêt

« Diamant de la forêt », c’est ainsi que l’on surnomme le chaga. Pourquoi? Le peuple Ainu d’Asie orientale ainsi que les peuples autochtones d’Amérique l’ont utilisé durant plusieurs générations. En fait, des archives suggèrent que cette tribu autochtone ait consommé le champignon durant au moins 600 ans pour ses propriétés antioxydantes. Il semble donc que son usage date de centaines d’années avant même qu’il ne soit documenté. On croit qu’il soutient (entre autres) le bon fonctionnement corporel. Dans la plupart des anciens écrits, le chaga est décrit comme un « cadeau de la nature », le « diamant de la forêt », et le « roi des herbes », en raison de ses vertus thérapeutiques et de sa composition nutritionnelle élevée.

De nos jours, le chaga est populaire pour son utilisation sous forme d’extraction à l’eau chaude ou en teinture. Il regorge de minéraux, vitamines, phénols, antioxydants et enzymes provenant des bouleaux qui se combinent bien pour former une mixture puissant
et saine.

 

 

Où le retrouve-t-on principalement?

Géographiquement, le chaga se retrouve principalement sous les climats plus froids de la Russie, de l’Europe du Nord, du Canada et du nord des États-Unis. Ce champignon à croissance lente apparaît généralement sous la forme d’une excroissance sur l’écorce des bouleaux jaunes et des bouleaux blancs, et il peut atteindre une taille de 15 à 20 pouces. Avec sa popularité qui monte en flèche, de plus en plus de gens récoltent maintenant eux-mêmes le champignon chaga pour leur usage personnel. 

 

Récolte durable et écoresponsable

Comme la plupart des gens manquent de connaissances au sujet de la récolte, ils utilisent de mauvaises habitudes. Il en résulte que les arbres meurent et, ultimement, les précieuses masses de chaga aussi. Il s’avère ensuite un vrai défi d’en trouver d’une bonne qualité. Idéalement, le champignon devrait être récolté quand il a dépassé la taille d’un pamplemousse, ce qui requiert de 3 à 10 ans de croissance.

 

 

Comment l’identifier? 

Le chaga est une excroissance avec une croûte noire caractéristique (appelée sclérotium) qui se forme sur l’écorce des arbres. Il prend la forme de protubérances pouvant ressembler à un dôme, à un cône évasé ou à une corne. Il peut parfois avoir une forme de masses plus irrégulières, mais la croûte noire en surface est facile à identifier et se différencie de tout autre type de formation sur les arbres. Le sclérotium est un parasite qui se nourrit de l’arbre et qui doit être récolté afin que l’arbre survive (mais pas récolté en trop grandes quantités). S’il n’est pas récolté, le chaga peut pénétrer dans l’arbre entièrement et le faire tomber.

Une récolte durable de chaga exige qu’une partie seulement du champignon soit prélevée, et non pas toute la masse. Ceci assure une croissance continue du champignon, tout en protégeant l’arbre hôte des dommages et de la sensibilité aux infections nuisibles. De plus, la récolte devrait toujours être effectuée là où le champignon pousse en grande quantité, et seulement un petit pourcentage du champignon disponible devrait être pris à chaque fois. N’endommagez jamais l’arbre hôte. Si cela se produit, l’arbre mourra et vous ne pourrez plus récolter de chaga à partir d’un arbre mort. Les deux êtres vivants, le chaga et l’arbre, sont en symbiose naturelle l’un avec l’autre, et afin de garantir la survie des deux, vous devez cueillir à partir d’un arbre vivant.  La règle de base en ce qui concerne la collecte du chaga est que plus vous pénétrerez profondément dans la forêt, plus le chaga que vous récolterez sera riche et puissant. D’autre part, il est très important que votre récolte soit effectuée loin des routes fréquentées et autres zones où les polluants peuvent affecter la qualité du chaga, en l’empoisonnant par les toxines environnementales.

 

 

Afin de prélever le champignon de manière à protéger l’arbre, soit retirer une partie du chaga tout en prenant soin d’en laisser un tiers intact, vous aurez besoin d’un certain type de ciseau, d’une scie ou d’une hachette, ainsi que d’un marteau.

Ce que vous devez faire, c’est enlever le chaga en retirant une partie de sa surface supérieure en faisant levier ou en découpant dedans uniquement. Ne perforez ni ne coupez jamais l’arbre. De même, vous ne devez pas enlever le chaga se trouvant au plus près de l’écorce de l’arbre, au risque de ne pas laisser suffisamment de champignon pour que la croissance infectieuse se produise (et donc que le chaga continue à pousser). Ne prendre que 70 % du chaga est une bonne règle générale. En laissant au moins 30 % du chaga, non seulement vous garantissez la survie du chaga et de l’arbre dans cette zone, mais vous garantissez également que lorsque vous reviendrez quelques années après, vous constaterez que d’autres sclérotes se sont développés sur le même arbre.

Le chaga finira par tuer l’arbre hôte, mais un arbre peut survivre pendant des décennies s’il est surveillé et si l’on ne permet pas au chaga de pousser suffisamment jusqu’à s’imposer complètement, à son gré, et de pénétrer au centre de l’arbre. Par conséquent, le chaga doit être récolté en permanence.

Une fois cueilli, le chaga devrait être séché pour retirer l’humidité qu’il contient et pour permettre une plus grande concentration en minéraux dans le champignon. Il pourra ensuite être moulu ou brisé en plus petits morceaux. Le thé de chaga est obtenu en infusant le champignon en petits morceaux ou en poudre. 

 

La meilleure façon de le consommer et pourquoi

Les parois cellulaires du chaga sont composées de chitine, une des matières naturelles les plus dures de toutes, le rendant ainsi indigeste pour l’humain sans une cuisson adéquate. Cela veut dire qu’afin de découvrir et d’apprécier les avantages incroyables des produits du chaga, un procédé d’extraction est requis pour ouvrir les parois cellulaires du champignon et ainsi en retirer ses ingrédients bénéfiques. Cependant, les méthodes d’extraction ne sont pas toutes équivalentes.

Nous recommandons à nos clients d’utiliser le procédé d’extraction à l’eau chaude afin d’obtenir les avantages optimaux de nos produits de chaga ou sous forme de double extrait à l’alcool. Nous recommandons ces méthodes puisqu’elles facilitent l’extraction de tous les ingrédients actifs vous donnant ainsi tous les bienfaits du thé au chaga. La meilleure façon de le consommer afin d’aller chercher toutes les propriétés est de consommer les deux. Pourquoi? La double extraction à l’alcool fait ressortir des composés solubles dans l’alcool et dans les liposolubles tels que les lanostanes et autres triterpènes, alors que même de l’eau très chaude ne permet toujours pas d’extraire de manière significative ces composés. L’extraction à l’alcool va aussi extraire de nombreux stérols (anti-viraux), triterpénoïdes (anti-inflammatoires) et ergothionéines (antioxydants), alors que l’extraction à l’eau chaude va faire principalement ressortir les potentiels d’immunité et les polysaccharides. C’est pourquoi la combinaison des deux forme un duo gagnant pour une santé optimale. 

 

Comment le préparer?

La façon la plus efficace de le préparer est dans une mijoteuse (crockpot). Je recommande toujours d’en faire une quantité d’au moins 4 litres afin d’en avoir pour plusieurs jours et éviter de devoir faire le processus chaque jour. Une consommation d’une tasse par jour est nécessaire pour maintenir une santé optimale. 

  • Pour la poudre : Ajouter 10 g (une cuillère à table comble) par litre d’eau. Laisser mijoter à la plus basse température au moins 4 heures.

  • Pour les pépites  : Ajouter 14 g (¼ de tasse) par litre d’eau. Laisser mijoter à la plus basse température au moins 5 heures.

  • Pour les morceaux  : Ajouter 4 morceaux par litre d’eau. Laisser mijoter à la plus basse température au moins 8 heures.

  • Pour le double extrait : Ajouter 3 compte gouttes complets dans le breuvage de votre choix 1 fois par jour. 

 

Nous recommandons fortement de garder l’eau sous le point d’ébullition, puisqu’une température trop élevée peut détruire certains ingrédients actifs. Votre extrait est prêt lorsque le liquide développe une robe sombre et dense similaire à celle du café. La décoction se conserve au réfrigérateur jusqu’à 10 jours. Les morceaux et pépites peuvent se garder au congélateur et être réutilisés 2 à 3 fois. Nous vous suggérons  de toujours consulter un praticien de soin de santé avant d’en faire l’usage.

 

Chaga.ca : Qui sommes-nous?

Nous sommes Fanie et Frédéric et nous avons fondé cette entreprise il y a 4 ans. L’entreprise se situe dans les Laurentides dans la région de Sainte-Agathe. Étant tous les deux des passionnés de la santé et du bien-être (Fanie est d’ailleurs  naturothérapeute spécialisée en Ayurveda —  médecine traditionnelle indienne) cette passion nous a conduit à découvrir le champignon chaga, un trésor forestier que nous récoltons et que faisons connaître à tous. Dès que nous avons commencé à consommer le chaga, nous avons tout de suite réalisé que nous avions découvert quelque chose d’extraordinaire. Nous buvons du thé de chaga quotidiennement et nous éprouvons toujours autant de plaisir à le récolter.

 

 

Nous travaillons avec des gens aussi passionnés que nous envers la nature. Nous les avons tous personnellement formés. Nous leur donnons des consignes très strictes pour éviter la surexploitation et nous veillons à ce qu’ils laissent toujours une partie du champignon sur l’arbre de manière à favoriser la repousse. Nous changeons aussi fréquemment nos zones de récolte. Il est primordial pour nous de faire en sorte de toujours pouvoir profiter de ce diamant forestier.


 

 

 

Retour à la recherche

Suivez l’actualité de l’AFSQ   

S'abonner à l'infolettre