La forêt québécoise possède de multiples vocations. Bien qu’il soit possible d’en profiter pour le loisir, la recherche, l’éducation, la cueillette, la chasse, la pêche, etc., il faut tenir compte de tous ces usages afin d’aménager l’espace convenablement.
Les forêts du Québec se divisent en 2 grands groupes : les forêts publiques et les forêts privées. Au Québec, la grande majorité des forêts sont publiques. Par contre dans le sud du Québec, c’est l’inverse, plus de 90 % des forêts sont privées.
La forêt publique, aussi appelée terres de l’État, appartient à tous les Québécois et est gérée, en leurs noms, par le gouvernement du Québec. Pour ce faire, le gouvernement favorise la mise en valeur, la conservation et la connaissance des ressources forestières du territoire québécois dans une perspective de développement durable.
Les forêts publiques sont subdivisées en fonction des activités qu’il est possible d’y réaliser afin que tous les Québécois puissent en bénéficier, peu importe leurs intérêts. Parmi ces sous-groupes, il y a les parcs nationaux, les pourvoiries, les ZECS et le territoire libre.
Ces forêts appartiennent à des propriétaires et l’usage de ces forêts leur est donc réservé. Les propriétaires peuvent néanmoins permettre certains usages à autrui. Par exemple, des ententes sont parfois signées entre les propriétaires et des organismes afin de permettre un accès aux membres de ces organismes. Cela a permis de créer certains sentiers pédestres ou de motoneige en forêt privée. Dans un tel cas, il est très important pour les utilisateurs de respecter le milieu afin que l’entente soit maintenue.
Bien que possesseurs d’une forêt, les propriétaires ne peuvent y réaliser n’importe quelle activité. Ils sont soumis aux lois et règlements, à l’image de tous citoyens, ce qui inclut des limitations en termes d’activités forestières.
La possibilité forestière est un calcul du volume de bois qu’il est possible de prélever chaque année dans une zone donnée à perpétuité sans nuire à la capacité de production future.
Il est réalisé par le Forestier en chef du Québec (pour la forêt publique) ou par les Agences de mise en valeur de la forêt privée. Par la suite, il est de la responsabilité de ces derniers de s’assurer que la récolte annuelle de bois ne surpasse pas la possibilité forestière.
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