Vous êtes propriétaire d’un lot boisé, vous désirez y réaliser des travaux forestiers, mais vous ne savez pas par où commencer. Cet article vous guidera dans vos démarches et vous aidera à prendre des décisions éclairées!
Étape 1 - Clarifier ses buts
La première étape est sans l’ombre d’un doute d’établir clairement vos objectifs, autant à court terme qu’à long terme. De nombreuses activités sont possibles en forêt et plusieurs d’entre elles sont conciliables avec une bonne planification, telles la récolte de bois, la chasse, l’acériculture, la conservation et de nombreuses activités de loisir et de plein air.
Étape 2 - consulter un spécialiste
Les ingénieurs forestiers sont des spécialistes de la gestion des forêts. Ils peuvent analyser votre forêt et vous conseiller. Ils peuvent ainsi vous dire si l’atteinte de vos objectifs est possible en fonction de la réalité de votre boisé, du temps et des moyens que vous désirez consacrer à votre projet.
Un des avantages de faire affaire avec un professionnel forestier est de profiter de son expérience. Comme ce dernier a certainement déjà réalisé bon nombre de projets semblables au vôtre, il peut vous expliquer les implications de celui-ci. Il peut aussi possiblement vous faire visiter des exemples de réalisations similaires à votre projet. Rien de mieux que de voir un résultat concret. Cela permet de déterminer si vos objectifs et vos attentes sont compatibles, car malheureusement, l’image mentale qu’on se fait d’un projet diffère parfois, voire souvent, de la réalité.
Il existe plusieurs ingénieurs forestiers, et ce, dans toutes les régions du Québec. Certains travaillent de façon indépendante, dans des firmes-conseils, dans des groupements forestiers, etc. Trouver un professionnel qui comprendra vos objectifs et avec qui vous aurez une bonne communication est un gage de succès pour votre projet. Pour consulter la liste des ingénieurs œuvrant dans votre région, visitez le www.foretprivee.ca/je-cherche-un-expert.
Étape 3 - Planifier les travaux
Le plan d’aménagement forestier
L’ingénieur forestier consulté vous proposera de rédiger un plan d’aménagement forestier (PAF). Ce plan aide à organiser ses ressources, préciser ses objectifs et planifier ses activités d’aménagement. En fait, il s’agit d’un document de connaissance et de gestion pour le propriétaire. Il consigne vos objectifs, regroupe des informations sur votre boisé et propose des travaux organisés dans un échéancier de 10 ans visant à atteindre vos objectifs. Il est basé sur une analyse globale du boisé et la cartographie disponible. Plus précisément, il contient :
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L’identification du propriétaire;
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L’identification de la propriété;
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La description de la propriété (superficie totale, superficie à vocation forestière, cartographie de la propriété);
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La description de la forêt (espèces forestières, densité, hauteur, âge des arbres, etc.);
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La description du terrain (type de sol, présence de chemins, de sentiers, de cours d’eau, etc.);
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Les objectifs du propriétaire;
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Les sites ou espèces répertoriées à protéger s’il y a lieu;
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Les suggestions de travaux à réaliser.
Détenir un plan valide permet d’avoir accès à divers avantages fiscaux. Toutefois, la réalisation du plan d’aménagement est aux frais du propriétaire. Le prix d’un tel plan varie en fonction de la superficie du terrain. Il en coûtera entre 500 $ et 1 000 $ pour une superficie de 4 à 100 hectares. Ces coûts peuvent être admissibles à des remboursements de taxes sous certaines conditions.
Le plan d’aménagement forestier est un outil de base auquel il est possible de greffer des annexes pour atteindre des objectifs précis. Par exemple, si vous vous intéressez particulièrement à l’acériculture, la faune ou la conservation, le plan peut être coécrit avec un spécialiste du domaine correspondant. Les annexes contiendront alors des informations additionnelles sur l’élément d’intérêt ainsi que des mesures ou des travaux supplémentaires pour atteindre les objectifs visés. On appelle ces plans de différentes façons selon le contenu, tels plan bonifié, plan forêt-faune, plan forêt-conservation, etc. Pour voir des exemples de contenu de plans bonifiés, consultez les fiches disponibles au www.afm.qc.ca/paf-bonifies.
La réglementation municipale
Après avoir de déterminer les travaux à faire pour atteindre vos objectifs, il est important de vérifier les règlements auprès de votre municipalité, car ceux-ci varient d’un endroit à l’autre. À titre d’exemple, des bandes de protection le long des cours d’eau et des chemins publics sont généralement nécessaires. Certaines limitations quant aux coupes totales peuvent être éditées. Le chargement du bois à partir d’un chemin public est souvent interdit. Certains travaux peuvent exiger l’émission de permis, tels des travaux de voirie forestière. Des normes peuvent être dictées quant aux traverses de cours d’eau ou aux ponceaux.
En ce qui a trait aux milieux humides, plusieurs limites sont imposées. Une loi québécoise a d’ailleurs été adoptée en 2017 pour la préservation de ces milieux. Chaque MRC devait rédiger un Plan régional des milieux humides et hydriques. Les règles quant aux milieux humides sont donc appelées à évoluer et devraient être validées avant le début de travaux forestiers.
Le plan des travaux
Par la suite, si vous décidez de réaliser des travaux de récolte, vous pouvez demander à votre ingénieur forestier d’établir une prescription. Ce document définit le type de traitement à réaliser et la zone précise où l’appliquer. Il caractérise le secteur de façon plus détaillé que le PAF. Il définit aussi les priorités de récolte en termes d’espèces ou de types d’arbres (à maturité, sénescent, oppressé, etc.) ainsi que des quantités pour chacun.
Vérifier les marchés disponibles
Si vous avez pour objectif de vendre du bois, il est conseillé de vérifier les marchés disponibles au moment d’établir les priorités de récolte, car certains bois pourraient ne pas avoir de valeur de vente au moment des travaux.
La valeur du bois est définie par l’offre et la demande qui sont, par définition, variables (sauf pour le bois destiné aux pâtes et papiers). Il est donc très important de vérifier les marchés avant toute récolte visant une vente de bois. Par moment, certaines espèces ont très peu de valeur, voire aucun marché. Produire des billes d’espèces sans valeur monétaire serait une perte d’argent et de temps. De plus, chaque acheteur a des besoins précis en termes d’espèces, de taille et de qualité. Pour assurer une valeur à vos billes, vous devez respecter les critères des acheteurs. Les billes non conformes ne sont pas payées et un chargement en contenant trop pourrait être refusé par l’acheteur. Vous seriez alors tout de même tenu de payer les frais de transport ainsi que ceux associés à la récolte et au façonnage du bois.
Pour répondre aux critères de qualité des acheteurs, il est important de bien identifier les défauts d’une bille. Selon le marché, certains défauts sont considérés comme acceptables alors que d’autres vont en réduire la valeur, puis certains rendent le bois inutilisable. Plusieurs défauts sont visibles alors que l’arbre est toujours sur pied. En observant vos arbres avant la coupe, vous devriez pouvoir déterminer leurs marchés potentiels.
Étape 4 - Financer les travaux
Différents coûts peuvent être associés à la réalisation de travaux, tels les services de planification et d’exécution des travaux, l’acquisition de permis pour les travaux, le transport du bois, etc. Il est possible de réduire ces coûts en réalisant une part des travaux soi-même ou en bénéficiant d’aides financières ou de crédits d’impôt.
Si vous faites affaire avec un professionnel forestier ou un entrepreneur, celui-ci vous proposera généralement de se payer grâce à un pourcentage du revenu de la vente du bois. Il est important de définir qui devra payer les frais de transport du bois. Vous aurez donc une estimation des revenus potentiels dès le début des travaux.
Aide financière
Le Programme d’aide à la mise en valeur des forêts privées est géré par les Agences de mise en valeur des forêts privées régionales et vise à protéger et à mettre en valeur la forêt. Selon le type de traitement exécuté, l’aide offerte couvre entre 80 % et 95 % des coûts techniques et d’exécution liés à la réalisation des travaux. Pour y avoir accès, il faut détenir un minimum de 4 ha (10 acres) boisés d’une seul tenant, avoir un PAF valide, être enregistré comme producteur forestier, utiliser l’expertise d’un ingénieur forestier et réaliser ou sous-traiter des travaux forestiers admissibles. Parmi les travaux admissibles, il y a la préparation de terrain, la plantation, le dégagement de plantation, diverses coupes forestières, le martelage, et ce, sous certaines conditions. Les travaux non admissibles comptent, en outre, la réalisation du PAF, l’utilisation de phytocides, le drainage et la voirie.
Seuls les conseillers forestiers accrédités par votre Agence régionale peuvent vous donner accès à ce programme. Le nombre de conseillers est limité en raison des budgets régionaux tout aussi limités. La liste de ceux-ci est disponible sur le site Internet de votre Agence locale.
Remboursement de taxes
Il s’agit d’un crédit d’impôt qui équivaut à 85 % des taxes foncières (municipales et scolaires) de la propriété forestière (bâtiment exclu). Pour calculer les taxes associées au boisé, il faut se référer à son certificat de producteur forestier qui indique les unités admissibles. Les critères d’admissibilité sont les mêmes que le Programme d’aide sauf que la liste des travaux possibles est différente. Certains travaux additionnels sont autorisés : réalisation du PAF, fertilisation, voirie, travaux fauniques, certification forestière, etc. Ensuite, pour avoir droit à ce crédit, on ne doit pas bénéficier d’un remboursement de taxes via un autre programme et la valeur des travaux forestiers doit égaliser ou surpasser la valeur des taxes. Si la valeur des travaux est inférieure, on peut cumuler les dépenses sur cinq ans pour atteindre le bon montant. On peut aussi utiliser les taxes d’un seul compte (municipales ou scolaires). Si la valeur est supérieure, l’excédent peut être reporté jusqu’à épuisement des crédits sur un maximum de 10 ans.
Choisir le bon soutien financier
Il n’est pas possible de bénéficier des deux soutiens financiers cités pour les mêmes frais de travaux. Vous devez choisir entre les deux ou diviser les frais techniques (planification, martelage et suivi par votre conseiller forestier) et d’exécution pour les présenter séparément à l’une ou l’autre des aides financières. Il peut parfois être avantageux de séparer les frais, car les travaux admissibles diffèrent entre les mesures de soutien, tout comme les taux de remboursement. Votre conseiller forestier peut vous aider dans ce calcul.
Étape 5 - Décider de faire soi-même ou déléguer les travaux
Choisir de faire soi-même les travaux a pour avantage de réduire les coûts directs de ceux-ci. Pour certains, cela peut être une activité physique ou une façon de profiter du plein air. Il faut par contre considérer le temps important que cela exige, les investissements en matériel et en machinerie ainsi que les risques. Abattre des arbres peut être une opération dangereuse. Il est fortement conseillé de suivre une formation en abattage sécuritaire et de porter l’équipement de protection nécessaire. De plus, reporter certains travaux par manque de temps peut avoir des effets négatifs sur la forêt (ex. mortalité d’arbres), sa productivité (ex. baisse de croissance), vos objectifs (ex. perte d’accès à la propriété en raison d’un chablis), etc. Cela peut aussi hausser les coûts futurs. Par exemple, un manque d’entretien des ponceaux peut dégrader les voies d’accès et engendrer un besoin de réfection.
On peut choisir de déléguer une part ou l’intégralité des travaux. Plusieurs professionnels forestiers offrent, en outre, un service clé en main, c’est-à-dire la gestion complète des travaux allant de la planification à la vente du bois.
Étape 6 - Préparer les travaux
Il faut d’abord délimiter les zones de travaux. Ensuite, il faut rubaner les secteurs sensibles à protéger ainsi que les chemins pour la circulation lors des travaux. Enfin, il faut identifier les arbres à récolter ou à préserver. Cette dernière étape s’appelle le martelage.
Faire marteler, c’est profiter de l’expertise des techniciens, technologues et ingénieurs forestiers qui sont spécialisés en foresterie. Ils peuvent identifier les défauts et évaluer les conséquences de ceux-ci à long terme (détérioration de la santé de l’arbre, de la qualité de son bois ou sans effet notable). Ils peuvent vous aider à atteindre vos objectifs plus rapidement et plus efficacement. Par son choix d’arbres, le marteleur veille à :
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Respecter la structure et la dynamique naturelle de la forêt;
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Respecter les volumes d’arbres à prélever en fonction du plan;
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Établir des priorités de récolte en fonction du risque des arbres à mourir ou à se dégrader.
Étape 7 - Récolter le bois
Le bois peut être récolté manuellement à l’aide d’une scie à chaîne. Cela permet plus facilement de faire ses travaux soi-même. Par cette méthode, on peut aussi récolter des arbres en zone inaccessible à la machinerie, telles les pentes fortes. Les principaux désavantages sont la faible vitesse d’opération et les risques pour la sécurité des abatteurs.
De nos jours, les récoltes forestières réalisées par des entrepreneurs sont majoritairement faites à l’aide d’équipements mécanisés pour l’abattage, telles des abatteuses multifonctionnelles. Ces dernières permettent de couper et de tronçonner rapidement et sécuritairement un grand volume de bois. Un opérateur expérimenté et consciencieux vise à éviter les blessures aux arbres résiduels et les traces permanentes au sol. Se faisant, la coupe mécanisée de bois par des professionnels n’occasionne pas en moyenne de dommages additionnels aux travaux manuels, et ce, considérant que les principaux dommages des travaux forestiers, mécanisés ou non, sont associés à la sortie des billes de la forêt.
Façonnage du bois
Une fois tronçonnés, les arbres doivent être débités en sections en fonction des exigences des acheteurs de bois. Se faisant, il est possible de façonner le bois de sorte que la valeur globale sera maximale. Pour comparer les prix du bois offerts par les acheteurs, visitez le www.prixbois.ca.
La stratégie d’un bon façonnage est d’identifier la ou les zones de grande valeur et de jouer sur la longueur des tronçons pour obtenir un maximum de billes de qualité. Par ces ajustements, on peut créer des tronçons sans défauts, éliminer certains défauts et concentrer les défauts restants sur le bout des billes. Il ne faut pas hésiter à sacrifier quelques pieds d’un tronc pour produire des billes de haute qualité. Et surtout, pour maximiser la valeur, il ne faut pas tronçonner systématiquement à des longueurs fixes, telles que 8 pieds. Enfin, il faut porter une attention particulière à la bille de pied, car c’est elle qui a généralement le plus de valeur en raison de son diamètre et du recouvrement de ses nœuds par du nouveau bois au fil des années.
Étape 8 - Organiser le transport du bois
Il est important de réserver les services d’un transporteur avant la fin des travaux de récolte afin que le bois coupé puisse être transporté et vendu le plus rapidement possible. Cette étape est importante, car le bois se détériore une fois coupé et il peut perdre de la valeur. La vitesse de détérioration varie selon l’espèce et la saison. En été, il est fortement recommandé de livrer le bois feuillu dans un délai maximal de trois à quatre semaines suivant la coupe. Pour le pin rouge, le délai est tellement court, moins d’une semaine, que celui-ci n’a pas d’acheteur en saison estivale. Pour les autres résineux, qui sont moins sensibles, le délai est plus long, soit de trois mois. Pour éviter les courts délais, le bois peut simplement être coupé en automne ou en hiver.
Notez qu’il est préférable d’éviter de récolter les feuillus lors de la montée de la sève, car cela complique le séchage du bois. Sachez aussi qu’il peut être avantageux financièrement de livrer le bois rapidement. Certains marchés paient le bois selon leur poids, tel le marché des pâtes et papiers. Comme le bois perd rapidement une portion de son eau lorsqu’il est coupé, plus vite il est livré, plus lourd il est.
Au moment de réserver votre transporteur, vous devrez établir les termes vous liant à lui : définir la ou les dates de cueillettes du bois, estimer les volumes à livrer, définir les lieux de livraison et vous entendre sur un tarif. Comme la récolte n’est pas complétée à ce stade, les volumes à livrer seront des estimations. Il est donc conseillé de s’entendre sur des volumes minimaux sachant qu’en moyenne, un voyage de bois complet contient de 9 à 10 cordes de bois.
Évaluer les coûts de transport
Le coût d’un transport varie en fonction de la distance à parcourir, du volume et des dimensions du bois à transporter, de la période de l’année, et de l’équipement utilisé par le transporteur. Il existe quelques stratégies pour réduire les frais de transport directs ou indirects et augmenter les revenus nets. On peut magasiner son transporteur. Par contre, les tarifs pour le bois à pâte sont fixes. On peut regrouper ou rapprocher les empilements pour que le temps de chargement en soit réduit. Il faut s’assurer d’avoir le contrôle sur les destinations du bois. Il faut aussi veiller à ce que le camionneur saisisse bien les directives de cueillette, car les frais de réparation de chemin sont généralement sous la responsabilité du propriétaire.
Étape 9 - Réaliser les empilements de bois
Il faut définir l’espace où seront empilées les billes et où elles seront éventuellement chargées dans un camion. On peut créer une zone à cet effet (jetée) ou utiliser la virée des camions et empiler le bois de chacun des côtés de la chaussée. Afin que le ramassage soit possible et facile, quelques règles sont à suivre. Les transporteurs peuvent vous informer de leurs besoins précis. Voici des exemples de besoins :
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La zone doit être assez grande pour permettre le classement des billes en fonction des marchés ainsi que le chargement du camion;
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Il faut éviter les pentes fortes et la proximité avec les lignes électriques;
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Les chemins doivent être carrossables par un camion de transport.
Ensuite, il faut bien empiler le bois. Les billots doivent être positionnés perpendiculairement au chemin. Il est préférable de placer les billots sur des longerons (des espaceurs) pour éviter que le bois gèle au sol en hiver, pour faciliter le chargement dans le camion et pour éviter de transporter de la terre en même temps que le bois. Les billots doivent tous être positionnés dans le même sens, soit tous les fins bouts du même côté. Cette disposition est d’ailleurs exigée par certains acheteurs.
Pour limiter le nombre d’empilements, vous pouvez regrouper les essences associées à un même marché. Par exemple, les feuillus durs destinés au déroulage peuvent être mélangés. Les peupliers de déroulage doivent par contre être séparés des autres feuillus, car ils ont une valeur différente. Voici les groupes d’essences les plus usuels :
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bouleau jaune et bouleau à papier;
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peuplier faux-tremble et peuplier à grandes dents;
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sapin, épinette et pin gris;
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pin rouge, pin blanc et mélèze;
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érable à sucre, érable rouge, frêne, tilleul et hêtre.
Étape 10 - Conclure en beauté
Une fois le bois produit, vous devez en aviser le transporteur ou votre conseiller forestier pour qu’il soit cueilli. Le camionneur complétera un bon de livraison. Selon la région, une copie du bon sera remise soit au producteur, soit à l’acheteur. Ce bon est nécessaire pour recevoir le paiement de votre bois.
Ensuite, le chargement sera mesuré ou pesé à l’usine. Ces informations seront transmises au Syndicat de bois régional en prévision de votre paiement. Enfin, vous recevrez le paiement pour votre bois directement du Syndicat de bois ou par l’intermédiaire de votre conseiller forestier si vous en avez un.
En conclusion
Pour une personne s’initiant aux travaux forestiers, toutes ces étapes peuvent être étourdissantes et sembler infranchissables. C’est pourquoi plusieurs conseillers forestiers offrent des services clé en main, c’est-à-dire qu’ils peuvent s’occuper de l’ensemble des étapes de la planification des travaux à leur conclusion. En fonction de votre disponibilité et intérêt, vous pouvez déléguer en partie ou en totalité les tâches à faire.
En savoir plus
Pour trouver un intervenant œuvrant dans le sud du Québec, consultez le moteur de recherche de l’AFSQ www.afsq.org/fr/intervenants