Choisir un arbre

Pour choisir un arbre, il est important de sélectionner un type adapté à l’endroit où l’on désire le planter. Les arbres croissent lentement, mais ils peuvent vivre très longtemps. Il faut donc penser à la forme qu’aura l’arbre dans 100 ans et aux modifications de l’environnement autour de lui au cours de cette période.

Une grande variété d’arbres est disponible dans les pépinières. On y retrouve des arbres indigènes (qui poussent naturellement au Québec) et des arbres ornementaux. Les arbres indigènes sont résistants à notre climat, plusieurs ont une croissance plus rapide que les arbres ornementaux. Par contre, ce sont des arbres de grande taille pour la majorité. Les arbres ornementaux offrent une plus grande diversité. Certains sont bien adaptés à notre climat, d’autres demandent plus d’entretien ou sont plus fragiles.

Peu importe la raison pour laquelle on désire un arbre, voici quelques questions à se poser au préalable :

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Les besoins de l’arbre

Chaque arbre possède un habitat optimal. Cela se résume principalement à l’ensoleillement, au type de sol et au drainage. Selon l’espèce, les arbres, sont plus ou moins tolérants à des endroits qui diffèrent de leur habitat optimal. Ils ont aussi différents seuils de résistance à des éléments comme la pollution, la compaction du sol, les maladies, le vent, etc.

Espacement horizontal

Il est important de s’informer sur la taille maximale de l’arbre. En milieu urbain ou résidentiel, veillez à ce que le dégagement latéral suffise à la croissance totale de l’arbre. Ainsi, vous éviterez tout dommage possible aux structures, aujourd’hui ou dans le futur.

En forêt, les arbres n’ont pas besoin d’un aussi grand dégagement. L’espacement doit permettre l’ensoleillement du jeune arbre. Plus un arbre est rapproché de ses voisins, plus il grandira en hauteur et sera étroit.

Espacement vertical

Les arbres ne doivent jamais toucher aux fils électriques.

Éléments enfouis

Les racines d’arbres sont puissantes. Elles peuvent boucher les systèmes de drainage ou affecter les champs d’épuration. Les racines utilisent en moyenne un espace équivalent à la largeur de l’arbre. Certains arbres ont des racines en surface, d’autres plus en profondeur. Les racines de surface peuvent pousser la toile d’une piscine ou fendre le bitume d’une cour. Les racines profondes ne provoquent pas ces effets. Notons que les racines ne brisent pas les fondations de maisons. Elles s’infiltrent dans des fissures déjà existantes. En grandissant, elles vont par contre faire grossir les fissures.

Niveau d’entretien

Les arbres nécessitent en moyenne peu d’entretien. Ils peuvent être élagués pour retirer les branches du bas. Il est préférable de ne pas couper les branches situées dans le 2/3 supérieur de l’arbre. On peut aussi faire des tailles de formation. C’est-à-dire faire des coupes pour améliorer la silhouette de l’arbre. Par exemple, si un jeune arbre possède deux têtes, on peut en couper une. Si l’opération est faite assez tôt, il y a de bonnes chances pour que la tête conservée se redresse pour donner un beau tronc.

Pour un entretien minimum, il est préférable de choisir un arbre dont la forme naturelle correspond à nos besoins. Même si un arbre peut être taillé pour éviter un obstacle, cela demandera beaucoup d’entretien et les chances de succès ne sont pas garanties.

Vitesse de croissance

La vitesse de croissance des arbres varie beaucoup d’une espèce à l’autre. Les arbres à croissance rapide occupe rapidement l’espace. En contrepartie, ils possèdent généralement un bois plus mou ou flexible et ont une durée de vie plus courte.

Choisir des plantes de chez nous pour accompagner mon arbre

En effet, dans la nature, on retrouve des plantes locales, dites indigènes, c’est-à-dire des plantes qui poussent naturellement au Québec depuis des centaines d’années, voire plus. Bien que ces plantes présentent de nombreux avantages, elles sont souvent ignorées des amateurs d’horticulture. Voici quelques avantages à introduire des plantes indigènes dans votre aménagement paysagé.

  • Elles sont adaptées à notre climat, nos sols, nos insectes et nos maladies. Elles survivent donc plus facilement, et ce, avec moinsd’entretien.
  • Elles sont reconnues par les animaux, tels les oiseaux, ce qui les attire.
  • Elles peuvent soutenir 2 à 35 fois plus d’insectes pollinisateurs. Notez que la population d’abeilles a décliné de 67 % depuis les années 1980 et que 33 % de notre nourriture dépend directement des pollinisateurs.
  • Elles n’ont pas été modifiées génétiquement.
  • Elles ne sont pas un risque pour les écosystèmes naturels périphériques.
  • L’introduction de plantes rares peut contribuer au maintien des espèces vulnérables.
  • Elles offrent aussi une foule de services écologiques, telle la purification de l’eau ou de l’air.

Pour en savoir plus 

Réservez votre place au Colloque 2022 de l'AFSQ!

Mercredi 23 novembre 2022

8 h 30 à 16 h 30

Cabane à sucre Chez Ti-Père, Drummondville